Ri-di-cu-le
Voilà, je rentre de mon premier footing, et je ressemble à ça. Dégoulinante, poisseuse, ébouriffée, rouge, haletante. Pourtant tout avait si bien commencé :
J'avais mes super chaussures qui me font courir plus vite, mon mp3 chargé, de la motivation, du déo sous les aisselles (je veux bien être dégoulinante, mais puer, ça non). Je m'imaginais déjà survoler le bitume à 25 km/h, sans effort, pendant une heure.
Le retour à la réalité est cruel : je n'ai tenu que 20 minutes, donc une bonne moitié en marchant. Où est passé ma super endurance du collège, où je tenais 1h30 sans m'arrêter, sans m'échauffer, sans boire, sans m'étirer ?
Je retournerai courir dans la semaine. Mais pas demain, je dois d'abord oublier ce traumatisme. Oui, je suis nulle, j'ai du pain sur la planche, ça va pas être du gâteau de retrouver un coeur en bonne santé et des fesses fermes...